06 juillet 2006


I WANNA BE A STUNTMAN...


NUIT DU SAMEDI 15 AVRIL AU DIMANCHE 16 AVRIL 2006

Nuit magnifique un peu humide, à mon goût, fraîche aussi à tel point que j’avais mis mon cuir et changer de pantalon quittant le petit fute en coton hyper fashion que je portais pour mettre un bon vieux jeans des familles (moins glamour mais nettement plus chaud..) la suite montrera que l'inspiration fut bonne.

Quittant en compagnie de XXXX la petite soirée ou j’étais pour foncer à Sébasto voir Alex qui bossais (comme d’hab… Non en fait il est toujours au boulot mais il bosse jamais) je me suis dis que ça allais pleuvoir, donc glisser et donc je devrais rouler mollo…

Alors bien sûr la nuit avançant, quelques verres plus tard (bien qu’encore en alcoolémie négative je tient à le préciser) l’envie nous est venue à la miss est à moi de rejoindre les autres aux Batofar pour finir la nuit en mettant le feu au Dancefloor.
GO GO GO vite à la Corso mobile (alors la Corso mobile c’est mon scoot nommer comme ça rapport à une saison d’été à Fréjus), et nous revoici chevauchant vaillamment mon gros cube (50cm°) dans la nuit parisienne sous une petite bruine unique au monde le fameux crachin parisien.

C’est la que la soirée a pris un cours inattendue en fait, arriver juste à côté du ministère des finances à Bercy un véhicule de marque ignorer de couleur indéfinie portant à son bords un certain nombre de personne et conduis par quelqu’un d’énervé je pense, à délicatement exercer une poussée sur ma roue arrière au moment ou je commençais à me décaler pour tourner à droite de manière à prendre la contre-allée traverser la seine et rejoindre le parking dudit Batofar, résultat des courses :

CHAUSSEE HUMIDE + POUSSETTE DE L’ARRIERE + FILLE APEUREE EN PASSAGERE + MANEUVRE DE VIRAGE =

UNE DE CES GAMELLES un truc de malade là-dessus la police et la douane qui débarquent qui nous ramassent appellent les pompiers un bordel monstre, transférer à l’hôpital Saint Antoine (c’est des bouchers, z’ont jamais étudier la médecine les urgentiste de la bas) radio du genou pour moi et c’est bon y a rien de casser vous pouvez rentrer chez vous….
Petit pansement sur le bras pour XXXX, rapport à la brûlure occasionnée par le frottement avec l’asphalte parisien et c’est tout.

A savoir que cinq jour plus tard lors de la contre visite devant un autre docteur du même hôpital j’ai vu celui devenir tout pale, m’ausculter sans rien dire, m’envoyer faire plein de radio (genou épaule, cervicale) pour finalement me dire qu’il ne comprend pas qu’on m’ai laissé repartir de l’hôpital sans me mettre d’attelle a la jambe remettre correctement mon épaule en place et l’immobiliser (ce qu’il c’est empressé de faire).

Et donc me voilà cinq jour après l’accident ressortant de l’hôpital avec une attelle à l’épaule droite le bras en écharpe et une gouttière pour ne pas plier le genou ; ce qui nous donne en diagnostique médical : pour l’épaule Ligaments arrachés, tendons arrachés, deltoïde déchiré et luxation de la clavicule.
Pour le genou épanchement de synovies, hématome sous-cutané au niveau de l’articulation.
Ainsi que de nombreuses derme abrasions dues aux frottement avec le sol lors du choc initial et de la petite glissade qui a suivie.
Et voilà la miss n’a presque plus rien (à peine une légère trace sur l’avant-bras maintenant que ça a cicatrisé) et moi j’en suis à trois mois d’arrêt de travail je péte les plombs à tourner en rond sans rien faire à part bouger mon joli petit cul (parfaitement j’ai un joli petit cul tout musclé) pour faire mes séances de kiné trois fois par semaine.

Le gros con ou la grosse conne au volant ne s’étant pas arrêté et personne n’ayant noté le numéro d’immatriculation l’assurance m’annonce que les réparations sont pour ma pomme.
De toute manière vu la gueule du scooter je suis pas sur que ça vaille le coup de le faire réparer (mais bon je verrais ça quand je pourrais le porter.)

Moralité : la prochaine fois je ne prendrais pas de passagère, donc je pourrai rouler comme un dingue (pas plus vite qu’à fond) donc je serai pas la quand danger publique en voiture arrivera. Ou si j’ai une passagère et qu’on en vient a retomber cette fois je n’essayerai pas d’amortir sa chute avec mon petit corps, parce que preuve que j’ai réussi mon coup mais putain ce que je morfle depuis.