05 novembre 2010

petite question au passage

Depuis pas mal temps je n'écris plus.
Pas seulement ici non, je n'écris plus du tout.
Impossible de sortir une seule ligne, et ce quel que soit le sujet.

Par ras le bol déjà, ras le bol de ma petite vie de merde.
Par fatigue aussi, fatigue générale causé par cette même petite vie de merde (qui conviendrais a nombres de gens j'en conviens), fatigue causé aussi par ce que je vois, lis, entend et constate.

Le fait que la France vienne d'être rétrogradée à la 44eme place mondiale en ce qui concerne la liberté de la presse au niveau mondiale me force un peu a sortir de ma léthargie et je pense vraiment reprendre régulièrement la parution de mes petits d'humeurs.

Mais la question se pose.

Continuer ici ou repartir à zéro sur une autre plateforme ?

Si quelqu'un un passe ici qu'il donne son avis

1 Comments:

Anonymous Nat said...

garde ce blog-ci, au moins tu verras l'évolution (ou l'involution?) des choses sur le long, terme, c'est toujours plus drôle (ou plus triste?). moi ce que j'en dis, c'est que je n'écris plus non plus, engourdis nous sommes par la morosité vagabonde qui nous contamine un peu plus chaque jour, à chaque tentative avortée d'être, de vivre, de créer quelque chose qui vaille la peine, qui ait un sens, qui donne une impulsion au reste, et aux autres. On écrit pas quand ça va, et quand ça va c'est si fugace, que le temps de le savourer lui-même fait rapidement défaut. Puis vient de nouveau l'angoisse, et de nouveau l'ivresse qui tente de la conjurer, et de nouveau l'inertie, le dépit atone qui vient la parfaire. Et là, quand bien même pourrait surgir la nécessité brûlante de le dire, de mettre des mots telle une parure désespérée pour la transformer en une chose plus belle, pour ressusciter l'âme... alors, alors vient l'éternelle et inévitable question du sens/ à quoi ça sert, qu'est-ce que ça veut dire, pour qui, pour quoi?
Comme tu le vois, moi comme d'autres je me sers de ta propre peur du vide pour venir tergiverser sur la mienne. Pour cette occasion tendue, et que je fais fleurir tristement comme je le peux, je te remercie.

8:44 PM  

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