12 septembre 2008

Le paradis des policiers

Le policier se leva face à son Dieu
Comme tout un chacun à son heure
Espérant que ses chaussures brillent
« Fait un pas en avant à présent, policier.
Que vais-je faire de toi ?
As-tu toujours tendu l’autre joue ?
As-tu toujours été fidèle à mon église ? »
Le policier redressa les épaules
« Non, seigneur, je ne pense pas,
car nous autres qui portons un uniforme,
nous ne pouvons pas toujours être des saints.
J’ai du travailler beaucoup de dimanches
Et souvent mon travail est dur.
J’ai parfois été violent,
Parce que les rues sont rudes.
Mais je n’ai jamais gardé un centime
Qui n’était pas à moi.
J’ai fait beaucoup d’heures supplémentaires
J’ai toujours répondu aux appels à l’aide
Même si parfois je tremblais de peur
Et parfois, Dieu me pardonne
J’ai pleuré à chaudes larmes.
Je sais que je ne mérite pas ma place parmi vous
Mais si vous avez un place pour moi seigneur,
même une toute petite me conviendra
J’ai appris à me contenter de peu dans la vie.
Mais si ce n’est pas le cas je comprendrais ».
Il y eu un grand silence autour tu trône
Où tous les saints étaient réunis.
Alors que le policier attendait en silence
Le jugement de son Dieu.
« Fais un pas en avant, policier. Tu as courageusement porté ton fardeau
Viens patrouiller les rues du paradis. Tu as fait ton temps en enfer… »


Traduit de l’anglais, auteur inconnu