14 octobre 2007

Les vacances faudrai jamais en revenir, ca tombe bien je vais repartir

Besoin de partir, vraiment partir, pour ne plus revenir en fait.
Fatigué de la vie que je mène.
C’est con parce que c’est quand même celle que j’ai choisie (à deux ou trois détails près).
Coup de bol j’ai encore des congés à prendre au boulot, alors je repars dans en novembre, vais retourner au voir au si ma misère est plus vivable au soleil, je vous ai dis que j’avais réfléchis durant mes vacances.
En fait j’ai surtout analysé et compris.
Analysé ma vie et ces dysfonctionnements, et surtout compris.
Prise de conscience de merde qui me fout en l’air, je vois clairement ce qui ne va pas mais je ne vois pas quoi faire.
Agir cela serai trop simples (mais c’est la seule solution), trop simple mais trop courageux, trop dangereux aussi, et puis pour quoi faire, suis déjà sur des assises suffisamment bancales sans en plus me mettre encore plus dedans en bougeant une oreille.
Alors je vais repartir en vacances, et continuer à réfléchir, reprendre ma partie d’échec.
J’ai essayé pourtant, à cause de mes ami(e)s, essayé d’avancer, de m’ouvrir aux autres, au monde, mais je crois que je suis arrivé à mon point de rupture, trop loin, trop haut, trop dur, suis peut être pas fait pour ça.
Jamais amoureux, ou pas de la bonne, ou pas le bon moment, ou le mauvais lieu.
Je suis un garçon trentenaire, un peu Prince Charmant de conte de fée, mais cette race-là n’a sa place que dans les livres.
Je suis un garçon trentenaire, un peu con comme tous les garçons, un peu lâches aussi, capable du meilleur comme du pire (surtout du pire d’ailleurs).
Et puis au final c’est moi que ça regarde, je pense pas être chiant à fréquenter, je passe pas ma vie à pleurer sur mon sort, ni à gonfler le monde avec mes état d’âmes, alors……
Je vais essayer de remonter dans ma tour d’ivoire, avec mes livres, ma musique, mes cuites innombrables, reprendre mon boulot en priant pour une hypothétique mutation.
Et attendre.
Le deuxième tiers de siècle va passer aussi vite que le premier et le suivant aussi et puis après l’infini.