13 juillet 2006

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La nuit tous les chats sont gris, sauf ceux qui sont d'une autre couleur


J’ai pris récemment une petite claque, pour mon anniversaire en fait à un moment durant la soirée j’ai de nouveau eu l’impression de ne pas être a ma place, ça recommence comme avant cette sensation de jouer dans une pièce qui n’est pas écrite pour moi de m’être trompé de plateau.

J’ai envie de me remettre au dessin et a la sculpture mais comme Mel a vendu l’atelier de son père quand elle est partie aux states, je n’ai plus d’endroit et puis serais-je encore capable de mettre en forme mes idées.


Mais le propos de ce post n’est pas de vous saouler avec mes veilleitées artistiques, il s’agit plutôt de ce problème de plus en plus fréquent de ne pas savoir comment réagir de trop réfléchir d’analyser tout ce qui se passe et d’envisager les suites possibles comme un ordinateur qui explore chaque information avant de choisir la bonne marche a suivre sauf que je ne suis pas un ordinateur et qu’à l’arrivée je me retrouve sans savoir comment réagir et donc je ne réagis pas.

Cette sensation désagréable de se dire que l’on est pas a sa place d’être en constant décalage avec le monde qui m’entoure, un de mes supérieur me disait récemment que j’arrivais vingt ans trop tard dans la maison, qu’à son époque j’aurai fait un bon élément mais que maintenant j’ai peut être trop une mentalité de voyou pour tenir le coup (genre moi le rat de bibliothèque je suis un voyou…bon d’accord mais un gentil voyou alors), il est quand même prêt à parier sur moi mais ça donne a réfléchir quand même ; elle est ou ma place ? de quelle cote de la barrière ?

Peut-être au milieu juste a la limite, comme je l’ai toujours fait ? mais si c’est ça combien de temps vais je encore tenir en restant a la limite ?

J’ai aussi l’impression d’être trop présent ; difficile d’expliquer sans revenir en arrière.

Je fonctionne selon le schéma des ronds dans l’eau en ce sens ou il y a moi au centre et le reste du monde en cercle concentrique autour de moi, repartie par vague de plus en plus éloignées en fonctions de leurs liens avec moi, j’ai toujours fonctionné ainsi et ça me réussissait plutôt bien jusqu'à présent grâce à ce mode de fonctionnement je pouvais rester détacher de tout je traversais la vie sans trop me mouiller les pieds et ça m’allais parfaitement.

Mais voilà la belle mécanique à du s’enrayer et j’ai commencer a mélanger les gens a faire et a penser n’importe quoi et maintenant je ne suis plus spectateur mais acteur de ma propre vie et cela me perturbe je ne suis pas prêt a affronter le monde extérieur ne maîtrisant pas assez les codes et usages en vigueur je préférais ma vie d’avant celle ou j’étais tranquille dans mon coin a juste surveiller que tout ce passais bien pour tout le monde.

Je pense qu’il est temps que je reprenne un peu de recul, un peu de distance avec tout ça et avec tout le monde que je fasse le point sur la route a suivre les 60 prochaines années parce que la c’est quand même le bordel.

Pourquoi ce nom m’a t’on demander récemment, justement parce que je danse sur un fil au dessus d’un volcan que je suis le dernier prince des renards et que comme les chats de gouttières je ne m approche que quand j’ai faim ou besoin d’affection.

Et que même si je ronronne tout le temps je suis aussi capable de sortir les griffes si nécessaires.