19 septembre 2007

Probleme d'internet, pas envie d'ecrire (le deballage precedant est encore à digerer) et puis vacances vendredi soir.
Le Prince des Chats de Gouttieres se casse.
Besoin de changer d'air.
Recommencerais a ecrire en rentrant d'ici là....

08 septembre 2007

Une excuse, la faute à pas de chance...

Ça ne vous à pas suffit, je le sais je le sens, à vous voir me tourner autour, à vous sentir roder dans l’ombre, vous voulez vraiment savoir ce que le Prince des Chats de Gouttière a sur le cœur ???
Alors on va faire ça je vais vous raconter une histoire.
Une partie de mon histoire, pas pour remplacer celle que vous n’avez pas eu l’autre soir, ni pour justifier ma grève.
Non juste parce qu’il est temps

C’est une question de morphologie… Tu cours des heures, tu ne manges que des plats en sauce et des pizzas, tu bois 2 litres d’eau par jour tu t’es remis à la bière et tu ne prends pas un gramme ?
C’est une question de morphologie…
C’est toujours une question de quelque chose.
Quand le désagréable ou le malheur se fait sa petite place dans nos petites vies.
Quand tous les efforts du monde sont incapables d’améliorer le quotidien.
C’est la faute à quelqu’un, à quelque chose, toujours.
C’est plus rassurant… C’est une question de diplomatie, de rendements, de compatibilité, de différence d’âge ou de morphologie…
Nous sommes devenus maîtres dans l’art de trouver des excuses à nos déboires…
L’art de nous dédouaner de nos malheurs personnels…
Nous passons nos journées à chercher quelqu’un ou quelque chose pour porter le chapeau de nos déceptions.
Tout le monde déprime en ce moment, c’est une question de période, hiver oblige, la déprime saisonnière qu’on appelle ça il paraît.
Tu assistes à une multitude de rupture, c’est l’effet domino lié à la classe d’âge que tu fréquentes et à son vieillissement.
Un bouc émissaire, un responsable, ça permet de se décharger du trop plein de douleur…

Ça va ? »
Je ne réponds jamais à cette question… Jamais… J’enchaîne directement avec « Et toi ? ». Parce que tout le monde s’en balance, finalement, de savoir si ça va…
Je ne réponds jamais et je le fais consciemment parce que je suis l’ordure je m’en foutiste que tout le monde voudrait être, cynique, méchant gratuitement, mais tellement drôle.
Parce que moi au moins je suis lucide sur le monde, les autres et sur moi.

On ne devrait jamais poser de question si on ne veut pas entendre la réponse.
Tout part de là, une simple question…
Même pas une question importante…
Non, une simple formule de politesse tournée en question dont la réponse n’intéresse plus personne depuis longtemps.
Et si pour changer, rien qu’une fois, une seule fois dans une vie, on se donnait la peine de l’écouter cette réponse…

Quand je me suis fait jeter du lycée, je me suis promis de faire de ma vie une passion, ou de faire de ma passion une vie. Je me suis mis à bosser sur des courts-métrages, et mis dans la tête que je serais écrivain, j’ai recommencé à écrire mon premier roman et des nouvelles, 12 ans plus tard, après ne pas avoir fait tout Paris mes nouvelles et mon roman sous le bras sous le bras j’en suis ou ??
j’écris durant mes nuits d’insomnie sur mon Mac fatigué orientant l’écran de manière à pouvoir voir les touches car je ne suis toujours pas capable de taper sans regarder mon clavier.
12 ans plus tard j’en suis ou ??
j’écris des romans que personne ne lira, des contes pour enfants que je n’aurais pas, et des scénarios que personne ne tournera mettant parfois les mots des autres à la place des miens parce que je n’ai aucun talent et qu’eux en on tant.

Je me suis fait avoir…
Sur toute la ligne… Je le sais… A la base, comme tout le monde j’avais les bonnes cartes en mains et puis…
À trop réfléchir, trop sortir, trop boire et pas assez dormir un jour les digues patiemment construite cède sous le poids du refoulement et c’est la catastrophe…
Un jour, le barrage pète, à cause d’un coup de téléphone surgit du passé et plus rien ne va.
Une simple voix surgit du passé et quelques mots…
Un coup de fil passé sans y penser parce que sûrement en pleine rupture et saoule elle a pensé à moi, à nous, avec nostalgie.
Un coup de fil qu’elle aura oublié, demain en se levant pour aller bosser.
Et moi j’en suis ou ???
J’en suis là, devant mon ordi, en train de réécrire pour la énième fois ce même texte…
Ce texte drôle et plein d’esprit me permettant de me dire que finalement ma vie amoureuse n’est peut-être pas si pitoyable…

Lorsqu’elle m’a quitté, j’ai lancé dans l’air de ma vie des envies de vengeances et de justice.
C’était la faute à L’autre, le bellâtre à mèche avec lequel elle a « rebondi » de nous deux.
Et puis c’était la faute à la différence d’âge, aux directions divergentes des chemins de nos vies.
C’était la faute au brouillard et à la bruine, à la conjoncture économique, à George W. Bush et aux fonctionnaires.

Un bouc émissaire, un responsable, ça permet de se décharger du trop plein de douleur…

C’est rassurant.

Alors que pendant tout ce temps, c’était la faute à ma gueule, à moi, myself, mi, et tout et tout…

Je me suis rendu compte de la bêtise de tout cela en ne dormant pas ces derniers mois
Je dis elle, mais je pourrais dire Cécile, Alexandra, virginie, Marie toutes ces filles au visage flou dans ma mémoire...

Si Fiana m’a quitté, c’est parce qu’elle ne m’aimait plus. Et si Marie ne m’aimait plus, ce n’était pas la faute de cet abruti d’autre, des 5 ans de différence, de l’élection de Bush, ni celle des bureaux de poste qui ferment à 17h00 et pas une seconde après…

Non…

Si Alexandra m’a quitté, c’est la faute à ma jalousie, à ma dépendance en sa personne, à mon incapacité à accepter le moindre de ses désirs destiné à d’autres que moi, à me satisfaire d’elle, de la chance qu’elle m’ait choisi.
À rester englué dans mon passé, dans mes relations d’avant, dans un idéal qui n’existe pas…
Vraiment pas… Mon égoïsme, et un manque de confiance en tout…
En l’occurrence, elle et moi. Nous.

Si Cécile m’a quitté, c’est parce que je suis un lâche et qu’un lâche ne sait pas assumer l’envie de l’autre. Parce que je lui reprochais de ne jamais avoir envie de moi lorsque j’avais envie d’elle. Parce que j’avais transformé son corps en un objet utilitaire.

Lorsque Virginie m’a quitté, nous avons repassé une nuit ensemble.
Quelques semaines plus tard… Comme dans toutes les ruptures…
Elle s’est permis de me donner un conseil pour mes conquêtes à venir.

« Tu sais, il y a autre chose chez la femme qu’un clitoris et deux tétons. »

Je suis entre ses jambes lorsqu’elle me dit ça, la voix bordée d’ennui.

Si elle m’a quitté, c’est parce que nous n’avions plus rien à vivre ensemble. Je pense que quelques semaines de plus, et j’en serais arrivé aux mêmes conclusions.
Elle commençait à m’exaspérer, avec ses remarques hautaines et ses raccourcis moralisateurs.
Elle m’agaçait avec cet amour inconditionnel qu’elle portait à des films sans intérêt et sans public.
Elle m’irritait au plus haut point lorsque, sûre d’elle, elle me reprochait ma méchanceté gratuite quand je savais que sa gentillesse n’était qu’un leurre.

Si elle m’a quitté, c’est parce que notre histoire comme toutes celles d’avant était finie avant même d’avoir commencé.
D’ailleurs pour être tout à fait honnête, c’est moi qui l’ai quitté.
Par lâcheté, par peur de ce vers quoi nous allions.
Plutôt que de devoir subir la séparation dans les larmes et les cris j’ai pris les devants et je l’ai quitté un matin dans une brasserie des halles, entre les mégots et l’humeur grisâtre du garçon, devant un mauvais café, regardant les larmes dans ces yeux en faisant le fier, le raisonnable « tu verras c’est la meilleurs solution »…
Le pire c’est que j’avais raison, du moins pour elle….
Je l’ai quitté pour ne plus avoir à supporter ses yeux de chiens battus le matin et son regard lourds de reproches inexprimés

Ça sonne comme quelque chose que vous avez déjà entendu, mais ça ne l’est pas.

Je me suis engagé dans cette histoire avec mes vices cachés et mes défauts de construction. Je n’en avais pas conscience, mais en ne m’attachant pas à me réparer d’abord, je condamnais notre relation dés ses balbutiements.
Je tomberais en rade deux ans et des brouettes plus tard.

J’ai compris tout cela parce que je ne dors plus…
Parce qu’avec elle j’ai réitéré le scénario maintes fois répété avant elle…
Parce que j’ai fait les mêmes conneries. Que j’ai eu les mêmes faiblesses. Parce que je ne suis pas passé par le contrôle technique.

Avant d’être heureux à deux, il faut savoir être heureux tout seul.

Ça sonne comme quelque chose que vous avez déjà entendu, mais ça ne l’est pas.
Je vous le promets. Vous avez l’impression d’avoir déjà lu ça quelque part, mais ce n’est pas le cas.

Vous avez le sentiment d’avoir déjà-vu tout cela la semaine dernière dans un film ou une émission sur le câble, mais vous vous trompez.

Vous vous trompez parce que cette histoire est la mienne.

Je peux vous dire d’où vous vient cette impression.
Ce chatouillement familier derrière le front.
Ce sentiment de déjà-vu. Ce qui vous fait dire que cela vous semble familier.


Si vous avez cette drôle de sensation, c’est parce que toutes les ruptures sont identiques.
Si vous avez cette drôle de sensation, c’est parce que cette histoire pourrait être la vôtre, ou celle de votre meilleur amis du moment, ou de votre voisin, cette histoire est vielle comme le monde et continuera de vivre et de revivre tant que le monde vivra.
C’est l’histoire d’une rupture, de toutes les ruptures.

C’est aussi en partie l’histoire de ma vie, trente ans à courir, à me cacher des autres et de moi-même, surtout de moi même.
Trente ans à faire semblant.

Tout ça pour, quoi ???

Je me suis levé ce matin…

Le jet d’eau bouillante me lacère le visage ce matin, mais je ne bouge pas…
Je laisse la douleur se transformer en caresse, quand ma peau rouge arrête de se battre et se laisse aller à la brûlure. Je ne tends pas le bras vers le shampoing, je laisse juste la chaleur inonder mon front, mes joues, ma bouche et mes yeux, fermés.
Je ne laisse pas les larmes couler ce matin, parce qu’un garçon, ça ne pleure pas…
Je me donne envie de vomir ce matin, parce que je me mens à moi-même…
Je ne laisse pas couler mes larmes parce que je n’en ai plus, elles se sont toutes évaporées pendant la nuit, recroquevillées dans mes draps, cachées dans les plis du coton…

Je me suis levé ce matin…

Je ne reconnais pas mon visage dans les brumes de mon miroir.
Derrière le flou se tient un homme que je n’ai jamais vu. Les yeux rougis, le teint pareil…
Je ne passe pas ma main sur le verre pour envoyer le trouble balader…
Non je me rase à l’aveuglette en marmonnant une prière à je ne sais qui pour ne pas m’égorger avec le rasoir.
Je me suis levé ce matin…Je me suis levé ce matin…

Du salon, là, juste à gauche du canapé, à deux mètres de la table basse, je vois les tours du sacré-Cœur celle de Mont parnasse, celle de Gustave, et aussi celle de la Défense plus loin, dans le froid du soleil.

Je me suis levé ce matin, comme tous les matins, fatigué d’avoir une fois de plus trop veillé.
Je me suis levé ce matin et j’ai pris conscience de tout ça, alors je me suis à écrire…
Une fois de plus…
Ecrire pour ne pas craquer, pour essayer d’y voir clair au moins une fois…

Jusque-là je me disais que les filles que je ne rappelais pas après un coup d’un soir s’en foutaient pas mal…
Ces filles que quelques verres de Vodka pommes ou de champagnes permettent d’apprivoiser juste assez pour accepter de se faire toucher les lèvres. Celles-là même qui nécessiteront nettement plus d’efforts pour les convaincre de monter prendre un dernier verre et tout ce que ces quelques mots promettent…
Où est donc passé le temps béni où « monter prendre un dernier verre » était la promesse d’une histoire naissante…

Mais maintenant, je sais…

Jusque-là je m’imaginais le fil de leurs pensées, le lendemain, en sortant de chez moi, ou moi sortant de chez elles…
Ces paris sur l’avenir qu’elles lancent, pendant ces quelques minutes passées dans le froid, espérances de bouche de métro chaude et moite, dans cet air qui vous cisaille les poumons, parce que finalement, en hiver à Paris, le climat n’est pas si tempéré que ça…
Ces espoirs qu’elles bâtissent en me regardant partir, tourner au coin de la rue, ou déjà de retour sous les couettes, tentant de voler quelques minutes de répit, de sommeil, à cette vie qu’elles ne vivent déjà plus…
Elles analysent, elles ressassent les bouts d’heures qui les ont amenés à se réveiller à mes côtés ce matin, et elles résument…

Elles ont couché avec ce mec…
Sympa mais sans plus…
Pas mal mais sans plus…
Passable au lit, mais sans plus…
Ce mec c’est moi…
Et moi, je m’imagine que de toute façon, elles n’en ont rien à foutre, qu’elles ne veulent pas d’un mec sympa, pas si mal au fond et passable au lit…

Maintenant, je sais…

Avant, je m’en remettais à une routine rassurante :

Je ne les rappelle pas…
Je ne les rappelle pas, et je me conforte en me disant qu’en sortant du métro, le nom de ma rue leur échappe déjà…
Qu’en s’arrêtant pour acheter le croissant que je ne suis pas allé leur chercher au réveil, mes traits deviennent flous dans leur mémoire…
Qu’en mâchant mon absence de galanterie en même temps que leurs croissants, elles se rendent compte qu’elles sont incapables de se souvenir de ce dont on a bien pu parler hier.
Quand elles tournent les clés dans la serrure de leur porte, elles ont du mal à ne pas mélanger les lettres de mon nom…
Et quand l’eau chaude de cette douche qu’elles ont refusé de prendre chez moi frappe leur visages, celui-là même qui hier captait toute mon attention, qui il y a quelques heures encore figeait en lui toute la jouissance du monde, c’en est fini… Mon souvenir glisse avec l’eau et le savon le long de leurs courbes, passe une dernière fois sur leurs seins, leurs hanches, leurs cuisses, et disparaît dans le siphon, quittant le tourbillon de leur vie pour rejoindre celui de l’évacuation des eaux usagées de la Ville de Paris , et çà me rend lyrique…

En anglais, on dit « Back to oblivion »….

Maintenant je sais, ou plutôt je me souviens…
Un simple coup de téléphone venu d’outre-manche et les souvenirs envahissent ma tête…

Je sais les espoirs… Je sais les projets… Je sais les envies… Je sais …

Je sais les quelques premières heures, celles où l’on est incapable de ne pas s’emballer en se disant que peut-être cette fois…
Ces quelques heures où tout est possible, où le manque de sommeil et le trop plein d’amour rend léger et ivre.

Je sais ces heures passées, quand l’envie de rappeler devient trop forte…
À poser son portable sur la plus haute étagère…
À le laisser là et sortir manger un petit quelque chose pour ensuite se forcer à aller au cinéma…
Tout faire pour ne pas trop penser à cette nuit et ce qu’elle contenait de promesses…

Je sais la sortie du film que l’on a à peine regardé et le pas dansant en rentrant…
Les clés qui tournent dans la serrure avec peut-être un peu plus de nervosité que d’habitude…

Je sais la porte refermée à la va vite…
Je sais les quelques pas qui séparent de ces étagères et du téléphone…
Je sais le bras levé et le cœur qui manque de se faire la malle à chaque battement…
Je sais les yeux sur l’écran…

Bouygtel
Pas d’appel en absences…
Vous n’avez pas de nouveaux messages
Les jambes qui se coupent, et le cerveau qui s’active pour trouver les différents scénarios possibles.

Elle a dit qu’elle bossait avec une amie aujourd’hui…
Elle doit être occupée…
Ou alors elle dort…
Elle dort depuis qu’elle est rentrée, c’est pour ça qu’elle n’a pas rappelé…
Elle devait être morte de fatigue, on a pas dormi de la nuit…

Non…

JE n’ai pas dormi de la nuit…

Elle, de son côté, elle a plongé comme une masse en oubliant la soirée…
Elle a ronflé même, on avait un peu trop bu…

De l’imaginer ça m’a empêché de fermer les yeux…
Ça m’a obligé à la détailler dans le jour de mes nuits, dans cette lumière qu’un réverbère juste devant la fenêtre, que je n’ai jamais voulu cacher derrière un rideau, lance à l’intérieur…
Obligé à la regarder du fond de ma mémoire, dans la lueur orangée de Paris la nuit, recroquevillé sous ma couette le Mac sur les genoux.

Et pendant ce temps passé à ne pas dormir, je me suis rendu compte que ses ronflements, je pourrais les trouver mignon, que je pourrais prendre goût à son nez un peu retroussé, mais juste ce qu’il faut. Que mes mains remplies de ses seins s’y sentiraient bien.

Les camions poubelles de 8h00 ne m’ont pas réveillé, je ne dors toujours pas…

Maintenant je sais…
Je sais le désir que cette nuit ne soit pas la seule, et la déception qu’elle le devienne…
L’envie de me retrouver pris dans la tempête de son existence…

Je sais que personne ne rappellera…
Que la prochaine fois que je la verrais à un dîner j’aurais ce petit sourire coincé de ceux qui ne sont pas l’aise, et je boirai trop comme je sais si bien le faire, faisant le pitre.
J’aurais un petit pincement au coeur…
Je ferais ce que je pourrais pour ne pas l’imaginer nue…
Et je continuerai à mentir, à faire semblant, m’enfonçant de plus en plus derrière mes murailles, à faire le clown parce que c’est plus simple et que ça arrange tout le monde…
Surtout moi d’ailleurs.

Je sais l’espoir d’une promesse qui n’en est pas une.
Je sais ou plutôt je me souviens…

Je me souviens de tout cela, en vous voyant vivre, vous et vos relations, bancale, triste, heureuse.
Je me souviens en vous.
De toute façon, je ne parlerai qu'en présence de ma vodka

Zer probetxu da bide luzeari lotzeaz, gogo duen lekhura heltzen ezpada ?

De l’attente…

L’attente du moment, de l’instant T, je n’ai pas grand-chose à dire sur ça, l’attente, j’ai attendu un an et trois mois pour finir mon école.
Tout ça pour ça.
J’y suis rentré la tête pleine de rêve et j’en sors le cerveau farci de conneries pour me prendre cette putain de réalité en pleine face.
Les rêves devraient rester des rêves.
Pensez vous que d’un mauvais choix puisse naître quelque chose de bien ?
J’ai attendu trente un signe qui n’est jamais venu.
Trente ans à me dire que j’allais sûrement faire quelque chose.
Pardon 31 en fait, putain ce que le temps passe vite en ce moment (enfin tout est relatif parce que, dans la guérite, les heures passent lentement).


Autre sujet mais pas loin quand même…
L’attente, j’ai aussi attendu ce week-end avec impatience.
Posé des jours au boulot pour être tranquille, disponible.
Et puis paf la vie, des collègues en bois de castor qui pensent qu’à leurs gueules et je me retrouve réquisitionné.
Autant pour le week-end de 4 jours tant pis pas grave de toute manière ma pote était pas dispo.
Et puis tentative de sauver les meubles, ce soir l’anniversaire d’un pote, pas super proche mais trente ans ça se fête.
Devais retrouver la ritale sur place, histoire après la soirée de discuter, pas mal de truc a cracher de son coté la môme.
Et pis moi aussi, donc on prévoit les choses comme ça, rendez vous sur place, à charge pour moi de ne pas arriver trop tard.
Boulot fini, je speed pour les rejoindre, et là, premier truc qui cloche suis pas dans l’ambiance, fatigue, stress du boulot, anniv commencé à 18h il est 23 et y à plus de punch…
Pas grave, vu la fatigue des gens, ça ne va pas durer trop tard et l’après-soirée est prévue.
Bah non en fait.
La ritale m’annonce tranquillement que son mec arrive.
Donc pas d’après soirée.
Donc malgré le fait que je suis claqué, que j’ai pas envie de voir du monde en ce moment mais que je suis venu quand même parce qu’elle était la.
Elle me plante.
Alors OK je comprends (suis compréhensif comme garçon), il ne se voit pas souvent (parce que vie compliquée et horaire pas top compatible), donc quand ça arrive c’est la fête et le reste ne compte plus.
Mais quand même, ça fait chier ce soir.
Suffisait juste qu’elle me prévienne avant et je serai rentré me coucher direct, plutôt que de venir pour rien (je ne peux pas dire que le trentenaire en question ai sauté de joie en me voyant débarquer).
Alors ce soir, ou plutôt ce matin vue l’heure matinale (non ça va suis matinale mais j’ai pas mal…), je décide après consultation de mes multiples personnalité de me mettre en grève.
Ras-le-bol d’être la Huitième roue du carrosse, rien à foutre de rien, suis en colère comme un gosse ok mais marre, la moindre des choses c’est de prévenir.
Là je suis plus là, que tout le monde et je dis bien tout le monde aille se faire foutre.
Me reste 14 jours à tenir avant mes vacances.
14 jours à supporter les mongoliens du boulot, l’ambiance de merde et le stress inhérent à ce poste.
14 jours pendant lesquels je ne dois pas peter un câble (et dieu sait que c’est dur en ce moment).
14 jours pendant lesquels je dois organiser un Fucking birthday en appelant des gens que je ne connais pas parce que sur terre y a des gros cons qui mérite une cartouche mais on se rend compte que c’est des gros cons trop tard et donc la c’est moi qui me tape tout le boulot alors que je ne connais pas les gens que je dois appeler et je vais avoir l’air Uber con au téléphone.

Mais à part le boulot et l’organisation du Fucking Birthday je retourne sur mon toit, avec mes bouquins.
RAS LE BOL.
Pétage de plombs pas super clair j’en conviens, elle va encore chanter Ramona dans les coms ou par mail mais tant pis, là c’est the FUCKING gouttes d’eau qui fait déborder un vase déjà bien trop plein.
Alors, la Poupounette amoureuse qu'a pas le temps, bah qu’elle le reste amoureuse j'ai plus le temps non plus c’est très bien comme cela, les ex casse-couilles qui ont jamais le temps mais qui gueule quand moi je l’ai pas, les potes dépressifs qui n’appellent que quand ça va pas y a SOS Amitié pour ça, (jon t’est pas viser toi ça viens après), les potes dépressifs cause franchement plaqué va picoler, prend une cuite et remet toi mais moi j’ai pas le temps / l’énergie, les casse couilles, bouffeurs d’oxygène, parasites en tout genres, dehors.
Les gens qui ont besoin d’un service c’est non, ceux qui ont besoin de rien c’est non aussi.
Les autres c’est non pareil.
Moi je sature, donc grève, jusqu’à nouvel ordre.
14 jours putain, ça va être long.

06 septembre 2007

Strani amori

Des fois je suis un gros con, limite faudrait m'abattre.

Mi dispiace devo andare via
Ma sapevo che era una bugia
Quanto tempo perso dietro a lui
Che promette poi non cambia mai
Strani amori mettono nei guai
Ma in realtà siamo noi
E lo aspetti ad un telefono
Litigando che sia libero
Con il cuore nello stomaco
Un gomitolo nell'angolo
Lì da sola dentro un brivido
Ma perché lui non c'è, e sono
Strani amori che fanno crescere
E sorridere tra le lacrime
Quante pagine, lì da scrivere
Sogni da lividi da dividere
Sono amori che spesso a quest'età
Si confondono dentro a quest'anima
Che s'interroga senza decidere
Se è un amore che fa per noi
E quante notti perse a piangere
Rileggendo quelle lettere
Che non riesci più a buttare via
Dal labirinto della nostalgia
Grandi amori che finiscono
Ma perché restano, nel cuore
Strani amori che vanno e vengono
Nei pensieri che li nascondono
Storie vere che ci appartengono
Ma si lasciano come noi
Strani amori fragili,
Prigioneri liberi
Strani amori mettono nei guai
Ma in realtà siamo noi
Strani amori che spesso a questa età
Si confondono dentro l'anima
Strani amori che mettono nei guai
Ma si perdono come noi
Strani amori che vanno e vengono
Storie vere che ci appartengono
Strani amori fragili,
Prigioneri liberi
Strani amori che non sanno vivere
E si perdono dentro noi
Mi dispiace devo andare via
Questa volta l'ho promesso a me
Perché ho voglia di un amore vero
Senza te

I'm a poor lonesome cowboy, an a long way from home.

Je n’ai jamais aimé le dimanche soir.
Gamin, au fur et à mesure que le soir approchait, j’avais cette sensation d’angoisse, cette boule au ventre qui me donnait l’impression d’avoir oublié quelque chose.
Sensation de péril, de catastrophe imminentes du lundi matin, qui serait forcément catastrophique.
Sans raison.
En grandissant cette hantise est restée, vestige de l’enfance, à choisir j’aurais préféré garder autre chose mais bon, on fait avec.

En ce moment sans être particulièrement à l’écoute de moi y a quand même des signes qui me font prendre conscience que je ne suis peut-être pas tout à fait au top.

Déjà le premier signe est inquiétant, c’est tous les jours dimanche soir.
Et ça, ça fait vachement peur…

Ensuite je suis sans arrêt en décrochage local, je m’explique, je suis là bien présent en société et puis d’un seul coup y a plus personne aux commandes.
Je décroche, un peu comme un téléphone qui perd le réseau sans arrêt.

Sans compter que j’encaisse plus (la fatigue, je pense mais cela n’explique pas tout), Trois fois malade en un mois (je parle de malade la tête dans la cuvette on se comprend ??), moi ! malade.

On aura tout vu, franchement le Prince des Chats de gouttières à quatre pattes dans les toilettes en train de vomir même le petit dej qu’il n’a pas pris…
Tout se perd ma bonne-dame, y a plus de saisons, de mon temps ce n’était pas comme ça….

Il y à quelques posts de cela, mon pote A. nonyme m’a demandé qui veillais sur moi.
Y en a qui essayent, une, en tout cas l’a fait hier soir, mais non trop fier pour ça ce con de Prince des Chats, alors bien sur j’ai pris les clefs, mais je ne suis pas rentré, j’ai continué à picoler, jusqu’à m’en rendre malade, plus simple, personne ne me dictera ma conduite.
Je vais sûrement droit dans le mur, mais je choisis d’y aller.
Et puis comme ça je ne dois rien à personne.
Elle est mignonne pourtant, à s’inquiéter comme elle le fait.
Ça me touche même, mais j’ai pas l’habitude alors je réagis comme d’hab.
Je sors les griffes, fait le gros dos et crache comme un chat qui a peur.

05 septembre 2007

Un bon brut son pour les passants :-)

Suis tombé la dessus par hasard, je resiste pas à l'envie de vous faire decouvrir (alors bien sur faut aimer mais moi j'aime).
Et puis si vous etes assez à cliquer sur le lien et bah je gagnerais peut être son cd alors cliquez...
Allez soyez sport un petit clic pour que le Prince des Chats de Gouttiéres il gagne le cd.
Je voulais l'acheter mais disons que ce mois-ci pas ca va être plus que tendu....

Le lien est caché dans le titre du billet (hihihi je suis un fourbe je cache tout)
Alors on clique sur Un bon son brut pour les passants (le titre en jaune au dessus)

Et moi, émoi, et moi

À ce moment précis, il y a six milliard quatre cent soixante-dix millions huit cent dix-huit mille six cent soixante et onze personnes dans le monde.
Certains prennent peur.
Certains rentrent chez eux.
Certains racontent des mensonges pour s’en sortir. D’autres font simplement face à la vérité.
Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien.
Et d’autres sont bons et luttent contre le mal.
Six milliards de personnes dans le monde.
Six milliards d’âmes.
Et moi.
Seulement moi, chevauchant la tempête pour vivre à la limite, pour me sentiit un peu vivant.
Une dernière fois, vivant.

Pendant ce temps je prepare l'apéro

04 septembre 2007

Walter De La Mare "Le rendez-vous"

« Envole toi dans une nuit oubliée et sois au cœur des ténèbres, ma compagne éclairée par la lune ; par-delà la rumeur même de la venue du paradis, là, loin de tout souvenir, bâtis notre maison. »

Walter De La Mare Le rendez-vous


Les statistiques sont formelles, c’est au mois de Juillet et Août qu’il y a le plus de demandes de divorce, c’est aussi la période ou il y le plus de suicides.
Bonne nouvelle, à priori on a passé le cap.
Survécu aussi, avec plus ou moins de brio, je vous l’accorde bien volontiers.
Certains nous ont quitté, d’autres font leurs retours, où envisage de partir, tout plaquer définitivement sans un regard en arrière.
Et puis il nous faut aussi compter avec ceux qui ont décidé de changer, d’opérer une mutation dans leurs vies, en cessant de se cacher derrière une image ou une façade publique pour enfin nous révéler leur vrai visage, ou le contraire.
Et puis les rencontres, la vie, les coups pris dans la gueule comme au plus fort d’un match de boxe, les petits bonheurs du quotidien qu’on n’apprécie pas assez.
Je ne sais pas trop ou je veux en venir aujourd’hui.
Écriture automatique en regardant ma collection de DVD en me demandant lequel je vais bien pouvoir regarder, cette nuit.
Regarder, impression étrange de passer ma vie en ce moment à ne faire que cela ; regarder les gens et analyser (sans jamais juger ce n’est pas mon rôle) les relations qu’ils ont entre eux, regarder ce que devient ma vie par le truchement de choix pas forcément judicieux mais rendu nécessaire par les circonstances.
Regarder ce que je suis devenu à force de passer mon temps à tout analyser sans jamais agir au final, restant seul dans ma tour à me demander comment j’en suis arrivé là.
Juste envie d’être un peu tranquille ce soir, de m’asseoir dans mon fauteuil et de laisser la pénombre prendre place petit à petit dans mon appartement, comme elle l’a fait dans ma vie.
Longues sont mes nuits d’insomnies.

« Envole toi dans une nuit oubliée et sois au cœur des ténèbres, ma compagne éclairée par la lune ; par-delà la rumeur même de la venue du paradis, là, loin de tout souvenir, bâtis notre maison. »

Walter De La Mare Le rendez-vous

03 septembre 2007

Bah non les gens... Un garçon ça pleure pas

Bon pour faire suite à une petite phrase qui, si j’en crois certains commentaires et mails reçues, a choqué ou surpris certains ou certaines d’entre vous.
Un garçon, ça ne pleure pas.
Bah non les filles, un garçon, ça ne pleure pas en théorie.
Ça ne craque pas non plus.
Ça tiens le coup quoi qu’il se passe.
Du moins cela se passe comme ça dans mon monde.
De cette manière, on sait toujours à quoi se raccrocher, se tenir en cas de coup dur.
Un garçon, ça assume, ça gère, ça essuie les plâtres et le reste, mais ça ne pleure pas (même pas quand il respire du lacrymo, la par contre il a le droit de se mettre en boule par terre et de mourir un peu quand même).
Donc je persiste et je signe le Prince des Chats de Gouttières est un garçon, et comme les garçons, ça pleure pas et bah le Prince des Chats de Gouttières ne pleure pas.
Pas besoin, l’est au dessus de ça lui, trop costaud (pas oublier que c’est quand même un super héros du quotidien lui.)
Du quotidien parce que jamais il ne portera de costume ridicule genre en lycra violet fluo moule bite.
Jamais, ou alors un du style Batman avec plein de gadgets…
Alors ça suffit, un garçon, ça ne pleure pas et c’est tout.