30 octobre 2007

On connait la musique

Coincé seul chez moi.
À tourner en rond comme un lion en cage.
Alors fatalement, pris d’une frénésie d’action (overdose d’inactivité, de coca et de café) je range (un peu seulement, faut pas déconner je reste un mec).
Et je tombe sur cette boîte à cigare.
Pleine de photos papier, et de CD de sauvegarde.
Et là, fatale erreur, devant le dernier épisode de Deux flics à Miami, je commence à trier les photos, enfin du moins à les repasser en revue.
Une de ces putains de claque dans la gueule.
Plus de quinze ans de ma vie en pleine face.
Et certaines photos plus que d’autres.
Rares sont les photos de moi d’ailleurs, et dans le peu que je retrouve je suis généralement en retrait, dans l’ombre.
Rarement souriant aussi. Le regard lointain comme si je pensais à quelque chose.
Mon problème ça, de penser.
Trop penser.
Pas nostalgique pour un sou.
Juste conscient des étapes qui m’ont mené là ou je suis aujourd’hui.
Au même point en fait.
À ne jamais faire le bon choix pour moi, sans cesse à considérer les facteurs extérieurs et la logique des choses pour prendre mes décisions personnelles.
Difficile de faire le bon choix.
Je pars au soleil à la fin de la semaine pour réfléchir.
Encore une fois, mais sans la part de Dieu ni l’ombre du Diable.
Juste moi, mes souvenirs.
Prendre une dernière décision, ou plutôt l’accepter.
Trop longtemps que je traîne les pieds et que je me voile les yeux.

29 octobre 2007

fucking hiver

Je ne dors pas, je devrais, mais je ne dors pas.
Pas quand il faut en fait.
Ce matin, je devais me lever, passer au boulot pour un truc administratif hyper important, et je n’ai pas entendu le réveil.
Pas grave me débrouillerai demain.
Mais bon la je devrai dormir, demain je me lève tôt pour retourner protéger notre président vénéré, et sauver la France comme tous les jours ou je bosse mais le sommeil ne viens pas.
Je viens de faire un tour sur la Blogosphére et le moins que je puisse dire c’est que la déprime saisonnière de l’hiver et là en avance cette année.
Courage les enfants ont survivra comme le disait Jean pierre

22 octobre 2007

Enfoiré de héros

Petit coup de gueule.
Albator, Actarus, Adam le prince (musclor), Capitaine Flam, les Tapioles de la Force G, Cobra, Jayce et son pote Kirk, sans oublier Judo boy et aussi les deux nains le petit Tao et son pote Esteban Et Ulysse le barbu, et j’en oublie sûrement.
A commencer par le pote à Lady Oscar, ceux de l’empire des cinq ou les chevaliers du Zodiaque (les combattant pas le serial killer attention pas de méprise), le dragueur de Nicky, et aussi Ken le bastonneur.

Bon, face à tout ça, comment voulez-vous qu’on fasse le poids ??

Je veux dire, pour les filles de notre classe d’âge.
Bercé toute leur enfance par des héros, des vrais, des durs.

Bah moi, pauvre petit metrosexuel, je fais pas le poids, je leur arrive pas a la cheville à tout ces cons (en plus il vieillissent pas, j’ai vue le Prince Actarus à la télévision hier soir, pas une ride l’enfoiré.).

Je sais maintenant pourquoi je suis célibataire, c’est de leur faute.
Parce que les filles (les cruches), elles, elles rêvent dans leurs petits cœurs d’un amoureux comme ça….

21 octobre 2007

Vraiment frais ce matin...

Sentiments d’abandon, impression d’avoir, refait le vide autour de moi.
En même temps pourquoi je me plaindrais ?
C’est bien ce que je voulais.
Sale goût dans la bouche quand même (et pour une fois c’est pas la gueule de bois).
Peur de ce que les gens pourraient m’apporter de plus..
Peur de les aimer aussi.
Et quand un chat a peur il fuit.

Il faisait frais ce matin....

Je voudrais vous dire tant de chose, vous parler de ma vie, et c’est rare quand m’arrive, la vérité sans fard pour une fois, passé trente ans point de salut.
Bien sûr je ne suis pas le seul trentenaire parisien à vivre dans le même appart que ces parents (pour cause de vie chère et de précarité de l’emploi, par, paresse aussi soyons honnêtes, je vous le dois bien).
Bien sûr je ne suis pas le seul trentenaire à être célibataire, déglingué de l’amour, ayant pris tellement de coup au cœur qu’il ne se sent pas de recommencer.
Bien sûr, tellement de phrases pour dire la même chose, pour ne rien dire en sommes, parce que parler occupe si bien la langue entre les repas, et que tapoter mon clavier occupe si bien mes nuits d’insomnie (passé invariablement à ressasser les mêmes idées).
Mais non ce soir je vais vous parler de mes envie (et c’est rare qu’en j’en ai)
Envie de silence, envie de silence dans ma tête surtout.
Pas envie de vous parler d’elle, mais envie qu’elle soit à côté de moi quand je me réveille.
D’user son visage à trop la regarder dormir, qu’elle soit sans concession, ne me laissant rien passer, qu’elle me vois tel que je suis et qu’elle me pardonne.
La nuit règne sur ma ville, j’entends par la fenêtre la complainte d’un chien, des chats aussi en train de se battre comme seul peuvent le faire des gouttières.
La nuit est là, mais il ne fait pas noir ce soir, le ciel est orange, couleur d’apocalypse ou juste trop de pollution dans l’air.
Envie de la sentir se blottir au creux de mon épaule parce qu’elle fait un mauvais rêve, de l’entendre rire à mes blagues nulles (et oui il m’arrive aussi de ne pas être drôle).
Envie de partir aussi, pas en vacances comme je viens de le faire, ou vais encore le faire le mois prochain.
Non partir, tout court, tout plaquer, me tirer, sans rien dire, mettre mes affaires en ordre et disparaître.
Pour voir.
Un rêve ce départ, pas le courage, suis un aventurier de bibliothèque moi pas un héros.
Envie de savoir aussi, d’oser même, juste une fois.
Ne plus me contenter de penser mais agir, juste une fois.
Quand j’étais plus jeune, je pensais (si si déjà petit je pensais), qu’un jour je leur montrerai.
Mon cul oui.
MESSAGE DU MINISTERE DE LA CENSURE
Le reste de ce billet d’humeur est censuré pour raison politique, d’ailleurs suffit de lire ces conneries et au boulot bande de feignasse.

16 octobre 2007

Blog action day, message à caractere informatif

Bon toute la blogosphere en a entendu parler de ce jour.
Mais si, faisez pas les neuneus, c'est le truc qui consiste un jour donné à faire style on se préoccupe de la Terre, genre on est allemands et l’on tri nos déchets.
Et donc ce jour là (aujourd’hui à priori) on est tous censé faire un petit texte pour dire qu’on est des gens bien et qu’on va SAVE THE WORLD avec nos Uber idées de la mort qui tue.
Bah moi je prefere vous le dire tout de suite, rien à carrer de ces conneries.
D’abord je trie pas mes dechets, pas que ça à foutre.
Ensuite ma poubelle roulante, mon scoot pardon, c’est pas il pollue car ce serait mentir mais bon on le suit à l’odeur et au panache de fumée, ensuite la lumière chez moi elle est tout le temps allumé (c’est pas parce que j’ai peur du noir attention mais juste parce que je m’endors avec).
Et puis aussi quand je me brosse les dents bah je laisse l’eau couler.
Et rien à foutre des produit bio ou des eco emballage, moi j’achète que des trucs que je connais depuis longtemps et je fuis le LIGHT, BIO, ECO SANS ADDITIF ou COLORANT.

Moi je suis un mec un vrai un qu’en a rien à foutre de la terre (d’abord j’aime pas les grumeaux alors je vois pas pourquoi je me ferai chier à leurs laisser une planète vivable).

Et vous êtes drôle mais pour trier ces déchets faut en avoir déjà, je bouffe qu’aux resto (suis petée de thunes) ou chez des potes (j’ai plein de potes aussi), alors des saloperie j’en ai pas à jeter.
Par contre moi je me là pete pas en 4x4 en ville, je bois pas des nespresso à longueurs de journée (parce que niveau déchets les uni doses…).
Voilà c’etait juste pour dire que l’opération sauve la planète ne passera pas par moi…
Sinon merci j’ai bien mangé comme un goret au japonais ce soir.

15 octobre 2007

Un chats sous la pluie

Et puis un matin, tu te réveilles avec la gueule de bois de trop.
Et puis un matin (vers 12h pas avant quand même faut pas deconner), tu te réveille en ayant une fois de plus trop gamberger.
Et la paf, pire qu’en te couchant, le moral même plus dans les chaussettes, alors ne reste que trois solutions.
- La définitive (pas trop mon truc)
- L’opération moule (rester sous sa couette en poussant de petits gémissements)
- La fausse bonne humeur.

Alors je vais faire comme d’hab, continué à sourire et avancer.
Toute manière, si je tombe personne ne me ramassera alors il va bien falloir que j’accepte cette putain d’éternelle seconde place dans la vie.

Après tout la place dans l’ombre convient bien au Prince des Chats de Gouttières.
À défaut de choisir il est hors de question que je subisse.
Vais me battre (un peu).
Reprendre le contrôle de ma vie et de mes réflexions, pas le choix.
J’avais dit que je voulais redevenir comme avant, c’est mort, on ne peut pas oublier.
Rien à faire la mémoire travaille contre nous.
J’ai beau essayer, pas de solution non dramatique.
Le plus sage ; ne pas agir ; faire le gros dos et laisser passer l’orage.

- alors j'ai raté quoi comme truc intéressant ?

- alors j'ai raté quoi comme truc intéressant ?
-ta vie.....


Des heures et des heures passer à me relire, à me dire que le soir ou j’ai jeté ce texte (je parle de Une excuse, la faute à pas de chance...) en pâture a vos yeux affamé je devais être passablement bourré.
Même pas, juste je voudrais…
Mais on s’en tape de ce que je voudrais, d’abord ça n’intéresse pas grand monde.
Enfin pas vraiment.
Même pas ceux qui se disent proche de moi.
Même pas moi puisque je ne fais rien pour l’avoir.
Au final au grand final, je suis seul.
Je tiens le coup parce que je le dois, encore un compte à régler.
Un dernier.
Et après je pourrais me mettre une cartouche.
J’ai raté le coche, pas la bonne époque, le bon moment ou…
Me faites pas chier vous connaissez la phrase.
Je vais bientôt le faire, table rase du passé, suis arrivé en fin de course, je vais aller voir le soleil encore une fois.
Fatigué, et fatigué de le dire, marre que l’on profite de moi, de me faire bouffer, d’être là.
Deux personne ne le font pas, avec ces deux-là c’est du donnant donnant.
Enfin c’était.
Une est en couple maintenant et pour elle je prends mes distances, pas envie d’interférer, c’est déjà assez compliqué comme ça pour elle,.
Avec l’autre je voudrais pouvoir.
Avec l’autre je vais devoir faire pareil, compliqué, par rapport au monde, marre des ragots ou des quiproquos, ras le bol des non dits, même entre nous.
Ça risque de virer à l’aigre, de mettre le bordel, et puis peur de l’entraîner dans ma chute.
Plus envie de voir personne.
Plus envie de sentir leurs regards sur moi, ni d’entendre leurs reproches.
Vais continuer ma descente aux enfers tout seul.
Besoin de personne pour plonger, je connais le chemin.
Au pire m’en tape, j’ai du rab de 9 mm à la maison.
Non je déconne, pas d’inquiétude, je ne vais pas me mettre une balle.
Trop salissant

14 octobre 2007

Les vacances faudrai jamais en revenir, ca tombe bien je vais repartir

Besoin de partir, vraiment partir, pour ne plus revenir en fait.
Fatigué de la vie que je mène.
C’est con parce que c’est quand même celle que j’ai choisie (à deux ou trois détails près).
Coup de bol j’ai encore des congés à prendre au boulot, alors je repars dans en novembre, vais retourner au voir au si ma misère est plus vivable au soleil, je vous ai dis que j’avais réfléchis durant mes vacances.
En fait j’ai surtout analysé et compris.
Analysé ma vie et ces dysfonctionnements, et surtout compris.
Prise de conscience de merde qui me fout en l’air, je vois clairement ce qui ne va pas mais je ne vois pas quoi faire.
Agir cela serai trop simples (mais c’est la seule solution), trop simple mais trop courageux, trop dangereux aussi, et puis pour quoi faire, suis déjà sur des assises suffisamment bancales sans en plus me mettre encore plus dedans en bougeant une oreille.
Alors je vais repartir en vacances, et continuer à réfléchir, reprendre ma partie d’échec.
J’ai essayé pourtant, à cause de mes ami(e)s, essayé d’avancer, de m’ouvrir aux autres, au monde, mais je crois que je suis arrivé à mon point de rupture, trop loin, trop haut, trop dur, suis peut être pas fait pour ça.
Jamais amoureux, ou pas de la bonne, ou pas le bon moment, ou le mauvais lieu.
Je suis un garçon trentenaire, un peu Prince Charmant de conte de fée, mais cette race-là n’a sa place que dans les livres.
Je suis un garçon trentenaire, un peu con comme tous les garçons, un peu lâches aussi, capable du meilleur comme du pire (surtout du pire d’ailleurs).
Et puis au final c’est moi que ça regarde, je pense pas être chiant à fréquenter, je passe pas ma vie à pleurer sur mon sort, ni à gonfler le monde avec mes état d’âmes, alors……
Je vais essayer de remonter dans ma tour d’ivoire, avec mes livres, ma musique, mes cuites innombrables, reprendre mon boulot en priant pour une hypothétique mutation.
Et attendre.
Le deuxième tiers de siècle va passer aussi vite que le premier et le suivant aussi et puis après l’infini.

13 octobre 2007

Bon je m’y colle, pas trop envie, mais y en a qui attendent donc le voici ce foutu récit de mes vacances.
D’abord, le départ, pas dormi une heure par peur de rater mon taxi pour l’aéroport (un peu con vu qu’au final je me suis retrouvé à Roissy avec trois heures d’avances).
Rien à dire sur le vol allé (j’aime pas l’avion), arrivée à Palma premier choc, la nana de l’agence qui nous réceptionne sur place, nous pris de l’excuser parce qu’il ne fait pas beau.
C’est sur quand, à huit heure du mat, il fait que 22 degrés et que le soleil présent suffit à te cramer définitivement la rétine, ça veut dire qu’il ne fait pas beau aux Baléares.
Transfert en car rapide pour l’hôtel, ou il s’avère que les chambres ne sont pas prêtes, et ne le seront que vers 15h…
Le premier problème.
Perso plutôt que de commencer à gueuler et vu que je n’avais pas dormi j’ai préféré fermer ma grande gueule et je suis parti faire la tournée des bars…
Bon pour être clair j’ai fait une tournée des bars qui a duré huit jours.
Un petit passage au casino le deuxième soir pour financer tout ça (une veine de cocu), et sinon rien a raconter, suis parti pour prendre le soleil, me reposer et réfléchir.
Me suis pas reposer, j’ai pris le soleil, et j’ai pas mal gamberger.
D’ou le fait que j’écris pas en ce moment, me faut le temps de voir comment je vais gérer deux trois petites trucs que j’ai en tête, et pi je me suis remis a Pokemon alors entre ça et l’apero

08 octobre 2007

Errata

Pour cause de grosse soirée et de concert pour feter mon retour, on verra demain pour le recit...
Desolé mais bon plus c'est long...

07 octobre 2007

Le retour du fils de la vengeance (retour de vacances)

Bon suis de retour, bientot (genre lundi je pense) vous aurez le recit de mes vacances.
Du lourd, du gros, du terrible, entre autre la tempete a laquelle j'ai survecu...