24 mars 2007

Intense reflexion

T.H. WHITE à dis « Peut-être donnons-nous le meilleur de nous-même à ceux qui de leur côté ne nous accordent que rarement une pensée. »
Cette petite phrase qui me trotte dans la tête est à rapprocher de cette citation tirée elle des écrits de NATHANIEL HAWTHORNE « Personne ne peut pendant très longtemps se montrer un visage à lui-même et en présenter un autre au reste du monde sans finir par s’y perdre et se demander lequel des deux est le vrai. »
À mon sens si nous accordons tant de nous-même pour rien aux autres c’est peut-être justement parce que nous sommes perdu.
Ne sachant plus très bien qui nous sommes, nous avons tendance, à, pour tenter de concilier nos différentes personnalités et au final nous retrouver / reconstruire à essayer de le faire en donnant de nous-même à tout le monde et surtout aux gens qui ne nous accordent, justement qu’une petite part de leur attention et de leurs pensée.
Quoi qu’elles en disent d’ailleurs.
Soit qu’elles en ont un tel besoin qu’elles ne s’en rendent pas compte, soit qu’elles n’en éprouve aucun besoin et dans ce cas nous ne faisons que transférer notre propre besoin d’aide / reconnaissance / amour sur ces personnes, cette manière d’agir nous empêchant de trop nous appesantir sur notre problème d’identité.
Et si finalement nous commencions à juste essayer de nous autoriser à être heureux, en faisant table rase du passé et des coups reçus.
Non pas en oubliant les blessures, traumatismes et autres qui nous détruisent en nous empêchant d’être nous-même mais en les assimilant et en acceptant de nous les pardonner (et ce même si il n’y a rien à pardonner), pour les laisser petit à petit derrière nous.
Là où il devrait être.
Le plus dur reste à faire.
Pour être aimé à notre juste valeur, il suffit peut-être simplement de commencer par s’aimer soi-même en se disant qu’on le vaut bien.
Parce que personne ne le fera à notre place, ou alors pas comme il faudra, ou pas pour les bonnes raisons.

ENSEMBLE C'EST TOUT

« ENSEMBLE C’EST TOUT » Anna GAVALDA ou le carnage au cinéma

Lorsqu’il est paru, je l’ai acheté directement, n’attendant pas sa sortie en poche (format plus économique pour un mangeur de livres de mon espèce).
À peine rentré chez moi je l’ai dévoré d’une traite, puis relus pour être sur et encore une fois.
À la troisième lecture, j’ai même, pris par je ne sais quelle émotion failli verser une larme.
Depuis lors je le relis de temps en temps, histoire de…
Je l’ai même acheté en poche cette fois ci ma sœur m’ayant fourbeusement volé mon exemplaire.
En moi je pensais que ce serait vraiment bien si quelqu’un décidais de l’adapter au cinéma.
Et puis il a été adapté.
Comme quoi l’on devrait toujours prendre garde à ce que l’on souhaite, de peur que ceux-ci ne soient exaucés.
Que dire du film « Ensemble c’est tout » tiré du roman éponyme d’Anna GAVALDA.
Que c’est une des pire merde que l’industrie du cinéma français nous est sortie ??
Non ce ne serait pas assez fort à mon sens.
La mise en scène est plate, le découpage chaotique, les personnages secondaires qui donnaient une réelle consistance au livre sont inexistants,
Que le rythme du film est trop rapide et donc que de ce fait la sauce ne prend pas, l’émotion se retrouve absente du fait de cette rapidité de narration ; que les raccourcies choisis ne sont pas les bons.
Je sais bien qu’il est virtuellement impossible de transcrire mots pour mots un livre à l’écran et que des coupes sont nécessaire ; surtout sur un roman de près de 600 pages, mais là ce n’est pas de simples coupures que le réalisateur nous à imposé, il s’agit ni plus ni moins d’une complète réécriture à la mode collection Arlequin.
D’un livre touchant, plein d’émotion sans tomber dans le mièvre et le pathos à deux euros on se retrouve à l’écran avec une potacherie digne des «Sous doué passe le bac », j’en veux pour preuve les éclats de rires continuels des spectateurs dans la salle.
Quant à la musique, si importante dans le roman, posant à elle seule l’ambiance et l’émotion par l’évocation qu’en fait l’auteur au long de son récit, on se dit qu’elle aurait peut-être été en mesure de sauver les meubles si le choix des morceaux n’avait pas été fait en dépit du bon sens.
Et pour finir le choix des acteurs interpretant les quatre anti-héros de cette histoire…
La Tautou est insupportable (qui a dit comme à son habitude ???) trimballant des yeux humides de lapin en phase terminal de la myxomatose tout au long des scènes (interminable) ou elle est, Guillaume CANET nous livre une interprétation digne « d’un ticket pour l’espace » et les deux autres dont je ne me rappelle même pas le nom ne relève même pas le niveau, réussissant par leurs jeux d’acteur respectif à faire passer leurs deux personnages pour des aliénés tout juste bons à être interné pour l’un et euthanasié pour l’autre.
Le film m’a tellement déçu que je me suis tiré de la salle avant la fin de peur de mettre le feu au cinéma.
Voilà mon sentiment si vous avez une envie subite de cinémas, trouvé un autre film à voir il ne vaut même pas une place gratuite.

Panne seche ou l'angoisse de la feuille blanche

Je n’arrive plus à écrire, les mots ne me viennent plus en aide, les phrases restent bloquées.
J’enchaîne les brouillons de futurs post que j’efface au fur et à mesure.
Un truc dans la tête ou sur le cœur qui me bloque.
Drôle de sensation, boule dans la gorge, cailloux dans l’estomac, envie de bruit, de fureur voir de violence.
Quoi que j’en pense ce n’est pas le résultat du boulot, soit, mon poste est inintéressant et contraignant au possible, mais bon je sais que ce n’est que temporaire.
Alors quoi ???
Pourquoi suis-je dans le flou, pourquoi ai-je la trouille de ce qui se cache derrière cette brusque hantise de la page blanche ????
Alors pour un temps, je pense, comme je me refuse à fuir devant cette satanée page blanche que je vais vous offrir, fidèles lectrices et lecteurs, des moments de réflexions un peu plus intense et moins drôle que d’habitude.
En même temps vous avez le choix de passer votre chemin sans me lire.
Dans la vie tout est question de choix…

20 mars 2007

Demons et merveilles ou la lutte interne

Moi au moins je sais contre quoi je lutte.
Moi au moins je connais mes démons.
Le combat devrait être plus facile, moins douloureux alors.
L’histoire n’est qu’un éternel recommencement…
ROBERT LOUIS STEVENSON à dis « On ne peut pas fuir devant une faiblesse,il faut la combattre ou périr... ».
Le choix est simple, comme dis précédemment tout n’est toujours qu’une histoire de choix…

12 mars 2007

Une montre c'est pourtant pas dur a comprendre

Marre, ras le bol, plein les bottes le cul et le reste des gens qui ne sont jamais à l’heure et qui me laisse faire le pied de grue en les attendant.
Dorénavant je permettrai un quart d’heure de retard maximum.
Passé ce délai je n’attendrai plus comme un con et je partirai faire ma vie sans prévenir.

10 mars 2007

Besoin de sortir je pense (si si ca m'arrive)

Pas envie de réfléchir, juste celle de m’abrutir, l’ivresse comme solution.
Pas envie de savoir pourquoi cette boule à l’estomac et ce stress constant.
Cette envie de hurler, cette rage que je sens monter en moi.
Envie de mettre des coups, besoin de ressentir la douleur physique pour avoir l’impression d’être vivant, celle d’exister, de ressentir enfin quelque chose.

22 QUESTIONS INDISCRETES DE SOPHIE CALLE

1) Quand êtes-vous déjà mort ?
Dans un accident de voiture, quand j’étais petit
En tombant d’un mur quand j’étais un peu moins petit.
Et encore une ou deux autres fois…

2) Qu’est-ce qui vous fait lever le matin ?
Les mauvais jours une putain de conscience professionnelle, les bons jours la même chose et le reste du temps c’est le week-end donc je ne me lève pas

3) Que sont devenus vos rêves d’enfant ?
Morts et enterrés, les rêves d’enfants ne résistent pas au passage à l’age adulte

4) Qu’est-ce qui vous distingue des autres ?
Ma résistance à l’alcool, ma capacité a ne pas manger et à ne pas dormir, et le fait d’être immortel

5) Vous manque-t-il quelque chose ?
L’envie

6) Pensez-vous que tout le monde puisse être artiste ?
Non, mais je pense aussi que les artiste ne sont pas tout le monde.

7) D’où venez-vous ?
La tout de suite du tabac ou j’ai acheté mes clopes

8) Jugez-vous votre sort enviable ?
Oui au moins je suis beau, intelligent et modeste

9) A quoi avez-vous renoncé ?
A croire, tout simplement. A l’espoir aussi.

10) Que faites-vous de votre argent ?
Des conneries, et je picole avec des potes aussi.

11) Quelle tâche ménagère vous rebute le plus ?
C’est quoi une tache ménagère ?

12) Quels sont vos plaisirs favoris ?
Revasser, ne rien faire et bouquiner.

13) Qu’aimeriez-vous recevoir pour votre anniversaire ?
Qu’elle me dise qu’au final c’est moi qu’elle aime, un ordinateur, un sac à dos, une paires de basket noire, une boule à facettes disco.

14) Citez trois artistes vivants que vous détestez.
Je ne deteste personne, au pire j’ignore les gens.

15) Que défendez-vous ?
Mes potes, mon verres et le palais de l’Elysée.

16) Qu’êtes-vous capable de refuser ?
D’accepter de faire ce qui me fait vraiment envie

17) Quelle est la partie de votre corps la plus fragile ?
La partie gauche

18) Qu’avez-vous été capable de faire par amour ?
La quitter.

19) Que vous reproche-t-on ?
Trop de choses pour en faire une liste exhaustive.

20) A quoi vous sert l’art ?
A rien c’est pour cela que j’aime bien.

21) Rédigez votre épitaphe.
Moi ça va, ça va toujours.

22) Sous quelle forme aimeriez-vous revenir ?
Un chat noir de la tête à la queue.

Petite révision

J’ai déjà abordé ce sujet, Mais j’aime bien recommencer.
Le temps, prendre le temps de ne rien faire, se réapproprier l’espace et le temps dans le quotidien.
Ce que je commence à faire ; pour commencer j’ai arrêté de courir, arrêter d’être débordé par touts ces petits rien qui nous bouffe l’existence à grands coups de Metro raté et autre petites pertes de temps insignifiantes mais tellement contrariantes.
Aujourd’hui je suis en congé par le biais d’un savant calcul, je me retrouve avec huit jour entier pour ne rien faire ; alors bien sûr je vais en profiter pour continuer la recherche de mon appart et pour bosser mon permis de conduire viatique nécessaire à ma carrière de super flic français mais à part ça ; rien à faire.
Aucun projet si ce n’est celui de prendre mon temps.
Pour commencer je suis en ce moment même assis en terrasse d’un pub où j’ai mes habitudes, assis en terrasse en plein après-midi à profiter des premiers rayons de soleil.
Sans rien à faire d’autre que prendre le temps de boire mon coca tranche à petites gorgées en regardant passer les gens.
En fond sonore la rumeur de la ville qui me berce gentiment, pendant que j’entends venant de l’intérieur dudit pub les cris de joie des Irlandais massée devant le poste de télévision où est retransmis en ce moment le match de rugby Ecosse Irlande ; match ou l’Ecosse semble se prendre une branlée mémorable.
Donc voilà j’ai décidé de ne plus contrarier ma nature profonde et de prendre le temps de faire les choses, ou de ne pas les faire.
Prendre le temps de le prendre justement sans stress, ni course effrénée dans le fol espoir de le rattraper.

Trente ans de vacances

J’ai trente ans, les trente et un approchent à grands pas.

Trente ans presque trente et un et quoi ???

Suis fatigué, encore une fois pas physiquement, enfin pas trop, juste comme un garçon qui a dû prendre trois ou quatre semaines de vacances en dix ans.
Non je suis fatigué d’être là, présent pour vous, au garde à vous pour les autres et jamais pour moi.
En même temps il est facile pour moi de vous en vouloir de me bouffer mon oxygène, c’est plus simple de dire que c’est de votre faute.
Alors qu’en fait non, juste mon choix.
Je dors mal, j’ai une boule à l’estomac à longueur de temps, jours après jours.
Me force à me lever le matin, et à fonctionner.
Alors que je n’en ai plus envie, juste envie de me coucher, me mettre sous la couette, et ne plus en sortir.
Mais je force, accroche un sourire à mes lèvres et continu à faire le beau.
Parce que c’est plus simple, parce que cela me permet de continuer à avancer.
Mécanisme d’autodéfense qui ne me sert qu’à m’essouffler encore un peu plus.
Impression d’avoir des cailloux dans l’estomac, ma nuque se bloque de plus en plus souvent, je somatise, évacue mon stress en martyrisant mon corps le poussant au bout de ces limites, justes par habitude, pour voir.

Lovernios Eskathos Tantzerev n’a pas le moral.
Légère envie de pleurer même, mais un garçon ça ne pleure pas.
Enfin moi je ne pleure pas.

Eh ben alors grand qu’est ce qui ne va pas ??

Je commence par où ?

Ou plutôt je ne commence pas ce sera plus simple.
Comme d’habitude, ne pas s’arrêter et ne pas en parler, continuer à les avaler ces foutus cailloux, les avaler jusqu'à en être gaver.
Jusqu'à la gorge.
Et puis c’est pratique, ça me lestera pour les jours de grands vents.
Ça m’aidera à encaisser les coups en me durcissant.
Me permettra de tenir en me déglinguant un peu plus.
Pas grave, je vais bientôt redevenir invisible….

Preuve que ça ne tourne pas très rond, j arrive plus à écrire, enfin plus correctement.
Et je ne fais plus attention, à rien, dans la rue ou ailleurs, impression d’être dans un brouillard permanent.
Les détails m’ennuient, ou plutôt m’indifférent et m’échappent maintenant.
Besoin de vacances mais pas envie.
Pas d’envies justement, le nœud du problème.
Voilà j’ai réfléchi, analysé, disséquer ma vie et mon mental.
Oui c’est vrai, je recommence à me tourner vers mes schémas de fonctionnement habituel.
Parce que c’est plus simple, parce qu’au moins je suis en terrains connus, et que de toute manière, je ne vois pas comment faire autrement.
Parce qu’à l’arrivée c’est comme ça que je fonctionne, que j’ai toujours fonctionné d’ailleurs ; et que c’est tout ce que l’on me demande.
Moi ça va, ça va toujours, je fonctionne.